Le feu

Corps et âme, c'est le feu.
Bruler impénitent
nos peurs et nos remords,
dans le consentement
avec la colère, les sentiments
douleur et joie,
joie et couleur, suraigües
nous transperçant.

Nous sommes livrés au vent
un vent venu d'on ne sait où,
peut-être bien de chez nous
une autre patrie désertée, oubliée
qui nous appelle,que l'on appelle
en priant.

Non pas à genoux, suppliants
-le salut viendra de nous-
Mais en s'ouvrant,
coeur et corps béants
à ce feu.

On voudrait fuir,
on voudrait s'abrutir ;
Ne pas savoir que l'on n'est pas
ce que l'on croit.

Mais le défi est là,
jeté par qui ?
Peu importe, il faut le relever.
pas d'autre issu.
Pas de porte de sortie
pour notre esprit
que d'accepter de bruler
l'inutilité

Non, nous ne sommes plus
de ce lent troupeau.
Fini de ruminer l'herbe rance des prés.
Fini la tranquillité de regarder
passer la vie
quand la vie nous rappelle
à la vie.

10/05/2011


30/07/2011
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