Le grand poète disparu
Il était le plus noble, il était le plus grand ;
Aucun de nous jamais n’égala son talent.
Ses mots faisaient trembler par delà les frontières
Et résonnaient en nous dans un bruit de tonnerre.
Il savait plus que tout déranger les esprits
Avec des mots jetés comme avec du mépris.
Peut-être qu’un démon arrachait à son cœur
Les joyaux bien gardés de son propre malheur.
En cercle autour de lui, la nuit nous l’écoutions
Clamer auprès du feu nourri par sa passion.
Nous étions ses amis et nous étions ses frères
En la forge des mots ruisselants de lumière.
Sa poésie alors entrait en vibration
Avec nos esprits fous tout emplis de visions.
C’était pour nous le sceau d’un immense poète :
Il vous retournait l’âme comme un grand prophète.
Il n’est plus avec nous, fidèles compagnons.
Nous sommes tous en deuil mais pour lui nous buvons :
Hier soir en pleurant il a brisé sa lyre,
Et où il est parti, je ne saurais le dire.
18 décembre 2010
Aucun de nous jamais n’égala son talent.
Ses mots faisaient trembler par delà les frontières
Et résonnaient en nous dans un bruit de tonnerre.
Il savait plus que tout déranger les esprits
Avec des mots jetés comme avec du mépris.
Peut-être qu’un démon arrachait à son cœur
Les joyaux bien gardés de son propre malheur.
En cercle autour de lui, la nuit nous l’écoutions
Clamer auprès du feu nourri par sa passion.
Nous étions ses amis et nous étions ses frères
En la forge des mots ruisselants de lumière.
Sa poésie alors entrait en vibration
Avec nos esprits fous tout emplis de visions.
C’était pour nous le sceau d’un immense poète :
Il vous retournait l’âme comme un grand prophète.
Il n’est plus avec nous, fidèles compagnons.
Nous sommes tous en deuil mais pour lui nous buvons :
Hier soir en pleurant il a brisé sa lyre,
Et où il est parti, je ne saurais le dire.
18 décembre 2010